En ces temps où l'écologie devient à la mode:

...Serre-gendarmerie conçue, les lecteurs de mes premières chroniques s'en souviendront, par ce génie de l'architecture mondialement reconnu pour ses créations débridées: Setaki Setoto. Un Japonais génial certes mais, outre qu'hors de prix, marqué par ses origines ataviques: son père, Atubu Tonsaké possédait une manufacture de verrerie. Bon fils, très respectueux, comme le veut la tradition au Pays du Soleil Levant, Setaki honorait son géniteur sans gêne. Devenu architecte, Setoto mettait des plaques de verre partout. Chacune de ses créations en comportaient des panneaux entiers. Ainsi, notre Japonais avait même eu l'idée de remplacer les traditionnelles plaques d'égout de Pont à Mousson par des disques de verre.

Cette idée fut considérée comme hautement écologique. Les citoyens pouvaient, tout en parcourant leur ville, se rendre compte sur quelle merde ils vivaient.

A la poursuite des Soeurs Labusque

Chapitre 8 en cours de publication au 24 janvier 2013

La gendarmerie était sur les dents. Dans le dédale des ruelles de Sainte-Trique, les soeurs Labusque avaient disparu. Lagarrigue et Nicandre Brouillon observaient attentivement le plan du village. Que dis-je du village! du gros bourg bourré de trop de population populaire depuis l'exode rural. La culture de la betterave rouge, traditionnelle depuis des décennies ne rapportant plus grand chose, les producteurs de ces bulbes sanguins étaient devenus des citadins cultivant des champignons dans leurs caves humides et voûtées. Mais laissons-là ces considérations aux spécialistes de la Chambre d'Agriculture et revenons à notre préoccupation première: l'évasion des punaises de sacristie.

Le gendarme et le maire échangeaient leurs suppositions tels des généraux d'empire avant la bataille d'Austerlitz. Les soeurs n'avaient pas pu s'envoler au sens premier du terme, cela coulait de source...
(à suivre!)